Florence Aubenas écrit... Le quai de Ouistreham

Publié le par Thierry GERBER (intelligence soc. CGTénergie)

Il a plus de six mois, "c'était la crise. Je suis partie". Elle a quitté Paris qu'elle aime tant, sa vie animée et ses librairies etc., et elle a pris un congé sans solde. Elle a changé de personnage. Elle n'était plus journaliste grand reporter au Nouvel Observateur, elle devenait une personne cherchant du travail dans une petite ville de province. Se faisant passer pour une personne ordinaire, comme il y en a tant, titulaire du baccalauréat mais sans qualification précise, Florence est partie à la rencontre de la "France de tout en bas". Une immersion de six mois dans la région de Caen (Département du Calvados), à Ouistreham, chef lieu de Canton, mais sinistré économiquement. Elle a décliné partout sa vraie identité et personne ne l'a reconnu. Bon, des Florence Aubenas, il y en a peut-être plusieurs. Et les gens dans le besoin ou la tourmente du quotidien n'ont pas l'oeil rivé sur les médias... Ils vivent à côté des médias, loin des médias. Elle a connu, comme beaucoup aujourd'hui, les bureaux du Pôle emploi, elle a cumulé les emplois précaires, un travail de femme de ménage, elle a vécu avec un salaire inférieur au SMIC toutes les difficultés que l'on peut connaître dans cette situation. Elle a vu les salariés du Pôle emploi se faire maltraiter aussi. Elle a connue aussi la solidarité vivante des démunis, de ceux qui survivent et luttent pour s'en sortir, eux et leur famille. Avec son style épuré, des formules qui font sourire, grincer des dents ou qui écorchent, son optimisme chevillé au corps et au coeur, elle décrit les difficultés, la solidarité et les espoirs de ceux de tout en bas. Hommage prégnant ! Merci à Florence de contribuer à élever le débat sur ces questions sociales. A lire et à fair connaître SVP autour de vous : Le Quai de Ouistreham, Florence Aubenas, Editions de l'Olivier, sortie le 18 février 2010.
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N
<br /> <br /> Madame Aubenas<br /> <br /> <br /> Tout d'abord; je tenais a vous souhaitez un joyeux anniversaire. Un peu tard tout de meme mais cela ne fait pas beacoup de temps que je<br /> connais.<br /> Je suis en 4ième au collège Jean Jaurès à CASTRES. Je m'appele Nina VERGNE. Nous avons<br /> a faire un exposé en éducation cuivique et j'ai choisi vous comme sujet;<br /> <br /> <br /> J'aimerai savoir si un jour vous pourriez venir a notre collège ?<br /> <br /> <br /> Sinon, j'aimerai vous poser des questions.<br /> <br /> <br /> A bientot j'espère ! NINA.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> Le témoignage de florence A. , m'a à la fois rassuré et angoissé sur mon devenir, étant donné que Je vis cette situation depuis 1 an et demie, et que je n'ai pas comme elle la solution au bout, du<br /> retour au nouvel obs., meme si ma situation n'est pas catastrophique, j'ai un mari qui travail...<br /> je devrais peut etre écrire mon blog comme beaucoup, afin de me soulager .<br /> <br /> <br />
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G
<br /> j'ai lu avec beaucoup d'intérêt les meilleures pages du livre de Florence Aubenas dans le N.O. J'ai séjourné récemment dans un centre de rééducation et j'ai pu observer que les conditions de<br /> travail des femmes de chambre étaient exactement ce qui est décrit pour l'offre dite de Bréville. Ces employées n'avaient jamais une minute pour souffler, devaient faire leur travail très vite,<br />  avec des horaires très changeants.<br /> Bravo à Florence Aubenas pour avoir eu le courage de faire cette expérience<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Au final, elle a piqué le boulot de quelqu'un pendant 6 mois !!<br /> <br /> Ecrira t elle un livre sur la prostitution ?<br /> <br /> http://www.digitalmarmelade.com/2010/02/florence-aubenas-dans-la-peau-dun-travailleur-precaire/<br /> <br /> <br />
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